Légende de l'épave du Rivage des Voix (légende)

Une histoire ancienne raconte qu'à l'aube de la Seconde Guerre de Lutaria, un navire fut crée par les Beligans. Il aurait du être le plus grand vaisseau jamais construit. Mais alors que la construction n'était pas encore achevée, une rumeur fit son apparition dans les grandes villes. Un vaisseau fantôme traverserait les ports du continent sans pour autant s'y arréter. Mais à chaque fois, des gens disparaitraient sans que jamais on ne les revoit.
Devant cette rumeur qui commencait à insuffler de la craintes au peuples, et aux gens qui disparaissaient vraiment, le capitaine du vaisseau Beligan décida de partir à la recherche de ce navire fantome. Le bateau fut nommé : Le défenseur, pour montrer la puissance des Beligans mais aussi leur volonté de défendre les races contre toutes les menaces exterieures ou interieures du continent.

Le vaisseau achevé, il partit en mer à l'opposé du sens que semblait prendre le navire fantome. Un jour de grand calme, alors que le vaisseau traversait les côtes du rivage des voix la vigie observa une sorte de lueur près de la côte. Le capitaine ordonna de s'avancer et lorsqu'il s'en approcha, il vit un navire, que tout l'équipage décrivit plus tard comme lumineux et ténébreux à la fois. On attribut souvent cette vision comme l'oeuvre des humains, cette espèce disparue et dotée de grands pouvoirs. En voyant le vaisseau qui l'approchait, le navire prit la fuite et une course maritime commenca. Le défenseur qui étrangement, était plus petit, était aussi plus rapide, et il rattrapa en quelques minutes l'autre navire. Lorsqu'ils furent côte à cote, chacun sctrutant l'autre, l'équipage du Défenseur observa les hommes de l'autre bateau. Ils ressemblaient à des humains mais d'aussi loin, ils auraient pu appartenir à nimporte quelle espèce humanoïde de Lutaria.
L'un des membres de l'équipage s'écria :
- Regardez le nom du bateau. C'est étrange, il a ...
Et l'homme disparut. tous les autres membres crurent de suite à une maéddiction, comme celle qui frappait les gens qui disparaissaient et s'interdirent de regarder le navire. Le capitaine ordonna qu'on commence le pillonage et les canons, presque dans une cadence parfaite, tirèrent des ravales de boulets, percant la coque de l'autre navire. En quelques minutes, il coula, son épave se retourna sur elle même et ne bougea plus jamais. On ne trouva aucune trace des équipages ni de quoi que ce soit qui puisse expliquer ces disparitions. Et l'histoire de l'épave du rivage des voix se transforma en légende. Et aujourd'hui, suite au manque d'autre explication, les gens s'accordent à confirmer ce que dirent l'équipage du défenseur. Quiconque regarde son nom disparaitra instantanément.
Et justement, même en fouillant comme ils le pouvaient la coque du navire, les chercheurs ne purent trouver son nom. Ou bien ceux qui l'auraient trouvé auraient subi le même sort que ces gens dans les ports qui par malheur auraient jeté un oeil vers la mer au moment ou la navire passait par là.

Pour ceux qui se sentiraient curieux sur ce qui c'est passé à l'époque, voici les véritables faits, que personne ne connait et ne pourrait connaître puisque aucun récit n'en parle (ils ne se trouvent pas dans la bibliothèque). Cette vérité est donc une sorte de petite fanfiction.


- Larguez les amarres !
Le capitaine courrut vers le pont du vaisseau.
- Il faut nous dépêcher, sans quoi nous ne rattraperons jamais notre ennemi.
L'équipage se pressait de tendre les voiles. Tout le monde bougeait et courrait en tous sens pour faire partir le navire.
- Capitaine, dit l'un des membres devant le capitaine, le défenseur est prêt à partir.
- Très bien. Cap vers le sud-est.

Plusieurs jours passèrent sans que rien ne se passe, et un jour.
- Capitaine nous l'avons repéré. Nous pensons qu'il se cache dans ce port.
Le capitaine jeta un oeil vers le large. Un grand port Lutarien comme on en trouve sur presque toutes les côtes du continent. Le vaisseau s'arrêta au milieu de la baie et le capitaine ordonna qu'on fasse amarrer une barque.

Il y grimpa, ainsi que quelques membres du navire. Ils étaient tous lourdement armés et pagayèrent vers le port.
Il le contournèrent alors et s'installèrent sur une plage voisine.
- Il faut la trouver. Elle est probablement quelque part dans le port.

Ils foncèrent vers la ville portuaire et regardèrent un peu partout pour la repérer. Et ils la trouvèrent. Elle était là devant eux. En train de manger ce qui était probablement un homme mais le fait d'avoir la moitié du corps dans la bouche de la créature n'aidait pas à reconnaitre le corps. Ce monstre doté de quatres pattes puissantes qui lui permettait de courir sur de longues distances et une longue nageoire qui lui permettait de nager a toute allure, en plus de ses crocs acérés et de ses griffes mortelles, faisait de cette créature l'une des plus dangeureuses du monde.

Le capitaine dégaina son sabre et ordonna aux autres de former un cercle.
Une lueur apparut et entoura le groupe. La créature se jeta sur le capitaine mais le bouclier énergétique l'empêcha de s'approcher. Le capitaine se jeta sur elle et lui entailla la cuisse. La créature s'enfuit vers la mer et le capitaine ordonna au groupe de la pourchasser.

Mais la créature était si rapide que le capitaine avait du mal à la garder en vue. La créature se jeta dans l'eau et nagea le plus vite possible, laissant derrière elle, un sillon précis, que le vaisseau pouvait suivre. Le capitaine croisa ses mains et créa une intense forme de lumière. Quelques secondes plus tard, le vaisseau repartit en direction de la créature. Le capitaine et son groupe foncèrent vers la plage et repartirent en barque pour rejoindre le plus vite possible, le défenseur.


Quelques jours plus tard, le vaisseau s'arrêta non loin du Rivage des Voix.
- Cette fois nous allons procéder différemment. Nous allons envoyer quelques soldats pour la chasser du rivage dans lequelle elle se repose et nous l'attendrons ici, en embuscade.

Quelques membres de l'équipage formèrent un cercle et firent apparaitre une lueur étrange qui entoura tout le vaisseau.
- Comme ceci, la créature ne pourra pas nous détecter.

un groupe de soldats embarqua pour le Rivage des Voix et le reste de l'équipage attendit. Il attendit que la créature vienne à lui.

Le capitaine était installé dans sa cabine, attendant le signal que les soldats devaient envoyer pour indiquer la fuite de la créature.
Un homme entra dans la cabine.
- Monsieur, avec tout le respect que nous vous devons, ce n'est pas notre continent. Pourquoi devons chasser cette créature ?
- Amiral, dit le capitaine en tendant son doigt d'un air accusateur. C'est NOUS qui avons ammené cette créature ici. Elle vit dans notre continent, pas dans le leur. Imaginez qu'elle se reproduise. Déjà que nous avons du mal à nous en débarasser de notre côté. Nous ne pouvons permetre qu'elles peuplent ce continent ci.
Et si nous n'étions pas passé à coté du continent, jamais elle ne nous aurait suivi et jamais elle n'aurait attaqué ces ports, dévorant les personne qu'elle croise. Donc nous allons la pourchasser, et la tuer.

Tout d'un coup, un autre vaisseau apparut derrière le défenseur.
Capitaine, dit l'amiral en se tournant vers lui. Que devons nous faire.
- Eloignez-vous immédiatement. Il faut que ce vaisseau nous suive et que l'on s'éloigne du rivage, sinon la créature va les attaquer.
Le Défenseur s'éloigna alors vers le large et le deuxième vaisseau le suivit. Mais c'est à ce moment qu'un signal lumineux fut envoyé depuis le rivage. La créature arriverait bientôt.
Mais au bout de quelques minutes, le deuxième vaisseau les rattrappa, et l'équipage constata immediatement que ce vaisseau flambant neuf avait comme nom : le Défenseur. Le même nom qu'eux. Le deuxième vaisseau commencait à charger les canons et d'un coup, un sillon apparut dans la mer. La créature était là.
Elle commenca à grimper le long du deuxième vaisseau, gràce à ses griffes Elle ne voyait pas le premier vaisseau, caché par le sort qui donnait au vaisseau une teinte lumineuse et ténébreuse à la fois. Depuis l'autre navire, un homme se pencha et s'écria.
- Regardez le nom du bateau. C'est étrange, il a ...
Et la créature, qui était accrochée à la coque, le saisit avec ses griffes et l'engloutit en quelques secondes, avant de se laisser tomber dans l'eau.

- Nous ne devons pas la laisser s'enfuir.
Le capitaine retira ses bottes et sa veste de gradé.
- Capitaine, si vous mourrez, nous disparaitrons aussi.
- Oui je sais, le sort de vie nous lie tous. Mais je ne mourrais pas. Je reviendrai sain et sauf.

Il plongea au moment ou un soldat dit : et que fait-on avec l'autre navire. Mais il était trop tard. Le deuxième vaisseau avait déjà commencé l'offensive et lancait des boulets de canons à la chaine.
Le Défenseur, premier du nom, ne résisterait pas longtemps.


Le capitaine quant à lui, nageait en direction de la créature qui s'était enfoncée profondément dans l'eau pour ne pas être repérée. L'homme avait crée une bulle d'eau magique, pour respirer sous l'eau. Il savait que sous l'eau, la créature avait l'avantage, et qu'il n'avait qu'un seul moyen de la tuer. La créature le vit et fonça sur lui. Elle tourna autour de lui, alors qu'il faisait ce qu'il pouvait pour la tenir éloignée, avec son arme. Mais elle fonça sur lui et referma sa machoire sur ses jambes. L'homme aurait hurlé s'il avait put mais se contenta de se plier de douleur. La créature ne s'arrêta pas là et l'avala tout entier.
A la surface, tous les hommes disparurent instantanément.
Et au fond du corps à présent mort du capitaine, une petite lueur s'intensifia au point de commencer à déchirer la chair de la créature. Du sang s'échappa de la bouche du monstre et des plaies se formèrent partout sur son corps. Elle bougea dans tous les sens comme si cela pouvait l'aider à rester en vie, mais elle succomba à ses blessures et coula jusqu'à toucher le fond de la mer. Le capitaine savait qu'ils allaient mourir et s'il avait encore une conscience, il se serait senti coupable d'avoir sacrifié la vie de ses soldats, mais pour rien au monde il ne devait laisser ce monstre en vie. Le plus important était de la tuer.

A la surface, le vaisseau coulait et les membres de l'équipage du deuxième navire sautaient de joie comme s'ils avaient sauvé le continent d'un navire maléfique.